Les mécanismes de la pression temporelle liée au travail ou à l’activité ont été relativement peu étudiés. Les raisons de cette insuffisance sont analysées et les limites des modélisations disponibles sont décrites. Les variables à prendre en compte au regard de la pression temporelle sont illustrées à partir de données bibliographiques et de résultats obtenus par les auteurs lors d’études conduites chez des enfants piétons, des conducteurs de véhicules et des salariés de centres d’appels téléphoniques. Sont en particulier traitées l’incidence des enjeux motivationnels, l’incertitude et la contagion intersituationnelle, ainsi que les conséquences négatives mais aussi positives de la pression temporelle. Des pistes méthodologiques pour mieux aborder l’étude de la pression temporelle et les interventions psychoergonomiques sont esquissées.